Il est allongé, là,
Il ne bouge pas.
Il se perd sûrement
Dans un sommeil envoûtant ;
Il rêve et voyage, loin,
En un monde de paix, de bien.
Il dort en silence,
Apaisant sa conscience.
Il passe, trépasse peut-être,
Afin de trouver le bien-être,
Au fond d'un mystérieux idéal ;
La mort ? Aurait-il mal ?
A-t-il été frappé par des idées noires
Qui l'emportent dans un profond cauchemar ?
Il paraît heureux et paisible, pourtant.
Il semble dessiner un sourire d'enfant...
Maintenant, je sais ;
Je sais pourquoi il était allongé.
Ses envies d'exister n'étaient plus ;
En sa lame, il a cru.
Il s'est laissé contrôler par le néant,
Et s'éteindre, dans un souffle brûlant....